Je voulais vous parler du phénomène du mètre carré ressenti en design d’intérieur qui est très à la mode en ce moment.
Ce concept fait référence à la perception d’espace dans une pièce donnée et peut être influencée par plusieurs facteurs tels que la hauteur du plafond, la quantité de lumière naturelle, la disposition des meubles et l’utilisation de couleurs claires.
Le phénomène du mètre carré ressenti en design d’intérieur
L’objectif en design d’intérieur est souvent d’optimiser l’espace disponible pour créer une sensation d’espace plus grande, même dans des pièces relativement petites. Cela peut être accompli en utilisant des couleurs claires pour les murs et les plafonds, en installant des fenêtres pour laisser entrer la lumière naturelle et en organisant les meubles de manière à ce qu’ils ne soient pas trop encombrants.
Il est important de noter que la sensation d’espace peut également être affectée par les émotions et les sentiments des personnes. Par exemple, une pièce qui semble spacieuse et agréable peut devenir étouffante et oppressante si elle est surpeuplée.
En résumé, le phénomène du mètre carré ressenti est un aspect important à prendre en compte dans la conception d’intérieur, car il peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie et le bien-être des personnes. Il est donc important de prendre le temps de réfléchir à la façon dont les différents éléments d’une pièce peuvent influencer la perception d’espace pour créer un environnement confortable et accueillant.
« 11,53 m² loi Carrez – 16 m² ressentis », mentionnait l’annonce d’un studio parisien
Pour vendre ou louer un bien, certains agents immobiliers sont prêts à tout. On connaissait l’argument de « l’appartement spacieux et lumineux » ou « proche de toutes commodités ». On aura désormais droit à une nouvelle notion : le « m² ressenti ». Une annonce d’une agence immobilière pour un studio parisien située dans le 9e arrondissement et repérée par des internautes mentionnait « 23,55 m² au sol et 11,53 m² loi Carrez – 16 m² ressentis », relaye BFMTV.
Personnellement je trouve que c’est un argument contre productif à mettre en avant dans les visites car c’est un argument assez clivant qui peut vous faire perdre la confiance des acheteurs.
Par contre dans une logique de conseil avec une approche de home staging cela peut être intéressant pour mettre en avant la question de comment « optimiser la sensation d’espace dans les propriétés que vous représentez », vous pouvez ainsi attirer plus de clients potentiels et augmenter les chances de vente réussie.
Rappelez-vous quand même que seule la surface loi Carrez fait foi. Elle impose aux vendeurs de déclarer la surface privative exacte d’un logement en missionant un diagnostiqueur, pour éviter qu’elle ne soit surestimée.
La surface du bien doit impérativement être mentionnée dans le compromis de vente puis dans l’acte authentique de vente (l’acte notarié).
En cas de litige ou d’erreur, c’est alors le professionnel, couvert par son assurance professionnelle, qui engage sa responsabilité.
Car si la superficie réelle est inférieure de plus de 5 % à celle exprimée dans le compromis de vente, plusieurs situations peuvent se présenter en pratique :
- personne ne s’aperçoit de l’erreur, et l’inexactitude est reportée dans l’acte de vente. L’acquéreur peut alors, dans un délai d’un an à compter de l’acte de vente, demander une diminution du prix proportionnelle au nombre de mètres carrés manquants ;
- le vendeur ou l’acquéreur se rend compte de l’erreur avant la signature de l’acte définitif. La surface doit être corrigée dans l’acte de vente.
- Si l’acquéreur accepte purement et simplement cette surface modifiée, il ne pourra plus ensuite réclamer une diminution du prix puisque la surface indiquée sera exacte. Aussi, il peut également légitimement renégocier une réduction du prix avant l’acte définitif ;
- Si aucun accord n’est possible, l’acte est signé avec la superficie figurant dans le compromis de vente. Ensuite, l’acquéreur peut agir en diminution du prix.
Si la superficie réelle est supérieure à celle indiquée dans l’acte, le vendeur ne peut réclamer à l’acheteur aucun supplément de prix.
Ma conclusion en tant qu’agent immobilier
En résumé votre responsabilité en tant qu’agent immobilier est importante, vous devez communiquer avec des éléments factuelles pendant les visites et la commercialisation d’un bien. C’était important pour moi de vous parler de ce sujet à la mode qui a été récemment diffuser dans pas mal d’articles sur le web. Surfer sur le sujet peut sembler intéressant mais je vous conseil de vous tenir loin de cet argument qui peut vous décrédibiliser pendant une visite.
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